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Les cépages retenus
1. LE PINOT NOIR 
 
Le Pinot noir est le type achevé du cépage de qualité convenant aux climats relativement froids. Il a des bourgeons au duvet blanc, des jeunes feuilles vert pâle devenant ensuite vert foncé sur la face extérieure, puis vert clair sur la face intérieure. Ses grappes sont de petite taille, en général de 8 à 12 cm de longueur, cylindriques et compactes ; ses raisins sont petits, très légèrement ovoïdes, à peau épaisse de couleur noir violacé. 
Son débourrement est assez précoce et ses bois résistent bien aux gelées d’hiver mais la fructification se fait mal lorsque la floraison a lieu dans de mauvaises conditions atmosphériques. Il a besoin pour réussir de terrains calcaires et d’un climat pas trop chaud, ce qui explique que la Bourgogne et la Champagne soient ses régions d’élection. Les vins faits avec le Pinot noir se distinguent par leur force et leur consistance, soutenues par une bonne charpente, et par la finesse de leur bouquet.

2. LE MEUNIER
 
 
Le Meunier, qui a beaucoup de points communs avec le Pinot noir, a des bourgeons blancs à pointe rosée, des jeunes feuilles cotonneuses d’une couleur blanche légèrement rosée, rappelant celle de la farine, d’où son nom. Ses feuilles adultes sont vert grisâtre, à dos duveteux. Ses grappes sont petites et moyennes, ses grains sphériques, avec une peau analogue à celle du Pinot noir. Plus vigoureux que ce dernier, il est moins fin ; avec un débourrement plus tardif et une maturité plus rapide, il s’accommode mieux de situations moins favorables à la vigne. 
On se souvient des opinions sévères qui avaient été portées sur le Meunier au XIXe siècle. Fondées en ce qui concerne les grands crus, où il ne peut rivaliser avec le Pinot noir, elles le sont beaucoup moins dans les autres régions de la Champagne viticole dont les terrains lui conviennent et où il donne des vins de bonne qualité, ayant des caractères voisins de ceux qui sont issus du Pinot noir, mais avec un peu moins de distinction et vieillissant plus vite. 

3. LE CHARDONNAY 
 
Le Chardonnay a des bourgeons duveteux, blancs à liseré doré, des feuilles vertes tirant légèrement sur le jaune, bronzées sur leurs bosselures et à dos pratiquement glabre ; elles ont la particularité, qui n’est partagée par aucun autre cépage, d’avoir deux grosses nervures bordant exactement l’échancrure de la queue. Ses grappes sont de la taille et de la forme de celles du Pinot noir, mais plus allongées et moins serrées ; ses grains sont petits, sphériques, jaune-vert, pouvant devenir jaune doré et même ambrés lorsqu’ils sont très mûrs, ce qui fait alors dire au vigneron que les renards ont pissé après. 
Le Chardonnay a un débourrement plus précoce que celui des deux autres cépages et, de ce fait, craint davantage les gelées de printemps. Il se plaît particulièrement dans la craie pure de la Côte des Blancs, ainsi que dans celle de la région de Sézanne où il mûrit mieux que partout ailleurs. Il donne des moûts très sucrés en année chaude, plus verts en année froide. Les caractères olfactifs et gustatifs des vins qui en sont issus, les blancs de blancs, varient assez largement avec les terroirs où ils sont plantés. C’est dans la Côte des Blancs que l’on trouve les plus typés, qui se définissent par la délicatesse, la fraîcheur et l’élégance.

4. Les cépages anciens.

C'est à titre expériemental que nous cultivons quelques cépages anciens. Ils sont de qualité moindre, mais nous permettent de retrouver des aromes de notre jeunesse. 
Le Gamay est un cépage de qualité, mais ne convient pas sur les terres de Velle. Quelques pieds plantés dans le passé ont végétés sans réelle production.
L'Oberlin, le Baco et le Naoh restent dans les souvenirs comme des vins particuliers que nous avons connu et font partie des plants de raisins de "bouche".